Chourum du Chourum ou chourum au carré ?
J’arrive en retard, Michel, Marc et François sont déjà là. Est-ce que j’ai une bonne excuse ? Mon voisin me demande où je vais me balader encore ? L’autre éleveur mène ses vaches au pré. Elles occupent la route m’empêchant manifestement d’aller à mon rendez vous…
Tout le monde, sacs compris, s’entasse dans la voiture de Michel pour un safari hors normes : brouillard, chemin chaotique, tout y est. Ça doit être là ! Deux équipes partent à la recherche de la cavité. Je connais mes limites en ce domaine (je me perds souvent) et je ne lâche pas Michel d’un pouce. Nous faisons quand même une gracieuse boucle qui nous ramène au véhicule, heureusement que les autres ont trouvé le trou.
On s’équipe, on mange un bout et nous voilà en train de descendre. À peine suis-je parti que j’envoie sur mon camarade François un « petit » caillou. Celui proteste avec véhémence (il n’était pas seul). Après diverses péripéties, nous arrivons à l’endroit névralgique où le trou s’arrête mais où des types un peu fous contestent cet arrêt non homologué.
Je suis impatient de voir mes collègues montrer leur science raffinée du creusage artificiel. Un spit est planté (l’autre a chu), contre amarrage sur le becquet naturel, mise en place de la poulie, de la corde, du seau (sot) et c’est parti. Les seaux sortent à une vitesse ahurissante. Un tumulus prend forme, prend de la hauteur. Il faudrait que celui qui vide les seaux soit sur des échasses.
Ça creuse dur, heureusement que François a un rendez vous. Il faut arrêter ce plaisir intense. On remonte donc. Je suis chargé de nettoyer le haut du puits; Normal j’envoie des cailloux tout le temps. En remontant la corde du puits (39m quand même) je m’emmêle les pédales et passe un certain temps à la démêler. Tout le monde est dehors,. Le temps est moyen mais dégagé au Nord. C’était une belle sortie, une belle inter clubs où on a bien rigolé.