Les 14 et 15 octobre 2023 en Ardèche
Participants : Marie-Pierre, Stéphanie B., Guillaume, Stéphanie F., Michel, Odilon et Philippe.
Quelques mots sur le stage plongée du week-end dernier…
Nous étions 13 participants inscrits au stage avant son démarrage, 8 stagiaires en découverte, 2 perfectionnements, 2 assistants, 1 moniteur. C’était très ambitieux pour un seul cadre ! Là dessus, les conditions hydrologiques ont rendu l’équation impossible. Les niveaux d’eau sont si bas actuellement que les petits et grand Gouls de Bourg-St-Andéol sont impraticables en stage. Heureusement, un petit facteur « chance » a obligé plusieurs personnes à annuler. Nous nous sommes retrouvés à 3 stagiaires en découvertes, 1 perfectionnement, 2 assistants, 1 moniteur. C’était beaucoup plus réaliste. Restait le problème des siphons en capacité d’accueillir un groupe aussi hétéroclite alors que les conditions nous interdisaient nos spots habituels de Bourg-St-Andéol.
Samedi, nous nous sommes donnés rendez-vous à Barjac pour un petit café/thé bien agréable avant de rejoindre Chadouillet, au sud de l’Ardèche. Après une matinée de présentation du matériel, des techniques de progression sur le fil d’Ariane et des consignes de sécurité ; le moniteur a accompagné chacun son tour, les stagiaires presque débutants : Guillaume, Stéphanie B. et Stéphanie F. dans la première partie du siphon 1 de la branche Bertrand Léger. Il s’agit d’un siphon ne dépassant pas un mètre cinquante en laminoir où deux plongeurs de front passent. A la première cloche, nous avons fait demi-tour. Avant cela, dans le lac de départ, plusieurs exercices ont été proposés afin de vérifier les prérequis : étanchéité du masque, changement d’embout, flottabilité…
A chaque passage, la visibilité se dégradait nettement. Après les découvertes, nos trois plongeurs plus aguerris : Odilon, Michel et Marie-Pierre sont allés faire un tour au bout du S1 ; plus loin pour Odilon. Le soir, nous avons rejoint le bivouac, mais après le repas, nous avons visité le réseau aval de la Cocalière en passant par la Cotepatière. Une balade parfaite pour la digestion avant de rejoindre nos pénates. Qui le camion, qui le hamac ou la tente, à chacun son gout.
Dimanche, l’équation se complexifie : niveau d’eau très bas, siphons devenus inaccessibles pour de multiples raisons (privé, réserve naturelle…), accès techniques, inadaptation aux compétences des plongeurs… Nous nous retrouvons à Tharaux devant une Cèze complètement à sec. A la recherche de la source du Castor, nous finissons pas la trouver derrière une barrière de végétation dense. L’accumulation de débris sur les premiers mètres ne permettra pas une plongée initiation. Seuls les déjà initiés iront la visiter. Pas déçus puisque le fil : mal posé et cassé en plusieurs endroits les sollicitera techniquement au-delà de leurs espérances. Guillaume reparti travaillé le samedi soir à Lyon, les deux Stéphanie seront punies à passer l’après-midi dans le lac devant la grotte des Fées. Elles devront, sur fil d’Ariane, réaliser des exercices divers : croisement, changement d’embout dans la touille complète, équilibrage en poumon ballast… Cela permettra aussi de faire les premiers démêlages !
Finalement, avec toutes les contraintes rencontrées, ce stage a été l’occasion d’un bon moment partagé très agréable tout en respectant le plan de formation, même s’il a fallu l’aménager.
Photographie : Stéphanie, Michel, Philippe.